Jawhar Gharbi, vice-directeur de l'ISBM
Être coordinateur d'un projet Tempus, c'est acquérir de l’expérience dans la gestion de projets de grande envergure.
Depuis presque une décennie, la formation en sciences du vivant en Tunisie rencontre un important problème au niveau de l’insertion professionnelle des diplômés. Il était donc important pour nous de s’engager dans ce projet pour élaborer des stratégies et mettre en œuvre des actions qui puissent remédier à cette situation.
Après 3 ans d’activités au sein du projet, des bonnes pratiques sont maintenant instaurées de façon durable dans notre établissement : la Journée Forum de l’Emploi et la Journée de la Valorisation de la Recherche en sont de bons exemples.
Par ailleurs, de nouvelles structures d’appui à la professionnalisation ont été créées. C’est le cas du Bureau de Partenariat Professionnel (BPP).
D’un point de vue personnel, être coordinateur universitaire m’a permis d’acquérir de l’expérience dans la gestion de projets de grande envergure, dans la coordination d’activités diverses et de collaborer avec d’autres universités.
Je consacre environ 2 jours de travail par semaine à ce projet. L’entente au sein du consortium est très bonne avec parfois des avis partagés. Ce que j’ai le plus apprécié, c’est de découvrir les bonnes pratiques des universités européennes en termes de gestion du problème de professionnalisation des diplômés et je recommande fortement à tout collègue de participer à la coordination de tels projets européens.